Les poudres
Après avoir fait sécher la plante, on la réduit en poudre plus ou moins fine. On trouve cette forme de préparation notamment dans les gélules ou dans les comprimés.
Les poudres servent également de base dans des cataplasmes par exemple.
Attention, si vous souhaitez fabriquer vous-même votre poudre : il est très important d’utiliser du matériel qui ne chauffe pas trop votre préparation. Les moulins à café électrique ou mixeur sont déconseillés. L’idéal est le mortier en porcelaine (à l’ancienne avec de l’huile de coude !)
Plus la poudre sera fine, plus elle sera bio disponible pour votre organisme.
Industriellement, elles sont réalisées par cryo-broyage (sous azote liquide.
Inconvénients des poudres : l’oxydation et une teneur en cellulose (composé naturel de la plante) qui dilue les composants actifs.
Les suspensions intégrales de plantes fraîches : SIPF
Les plantes fraîches sont refroidies à -25°c par de l’azote afin de bloquer la dégradation enzymatique puis broyées à -196°C en particules très fine.
La poudre ainsi obtenue est mélangée à de l’eau et de l’alcool bio (30% d’alcool).
Après plusieurs semaines, le broyat est récupéré et séché par ultra-pression moléculaire.
La plante entière est ainsi préservée. Cette forme de préparation est très bio disponible mais tend à disparaître. Le laboratoire Synergia propose toujours des produits SIPF dans sa gamme.
Les sucs de plantes fraîches
Il s’agit là d’extraire par expression, après broyage, tout le liquide de la plante.
La difficulté de la préparation est qu’elle doit être faite très rapidement car sa conservation est très mauvaise.
Les sucs peuvent être faits de plantes simples ou composés de plusieurs plantes (exemple : suc de plantain du laboratoire Salus)
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