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Autres extractions avec l'alcool



Les techniques d’extractions à l'alcool suivantes utilisent des technologies plus récentes et sont uniquement réalisées en laboratoire.


Vous retrouverez cependant ces intitulés sur les compléments alimentaires :


  • Extraits fluides de plantes standardisés ou EPS

Cryobroyage d’une plante fraîche vivante et extraction successive à l’eau et à l’alcool selon des degrés de concentrations différents. L’alcool est ensuite éliminé puis l’extrait est mis dans un mélange d’eau et de glycérine qui assurera sa conservation. Ces EPS sont notamment distribués par les laboratoires LPEV et pilèje.


  • Extraits fluides

Préparation à partir de plantes réduites en poudre par lixiviation (voir définition plus haut). 1 gramme d’extrait fluide = 1 gramme de plante sèche. La présence de principes actifs sera donc la même que dans la plante sèche.

L’avantage est une bonne concentration et une bonne stabilité. Toutefois, les prix peuvent paraître élevés même si la concentration permet des posologies faibles.


  • Extraits secs

Obtenus par déshydratation d’extrait fluide et réduction en poudre. Généralement utilisé pour les gélules et les comprimés.

La concentration en plante sèche s’exprime par un ratio généralement présent sur les étiquettes : 1:50 signifie 1 gramme d’extrait = 50 g de plantes sèches.

Ce type de préparation permet de produire un produit plus pratique à transporter et sans goût. Toutefois, tous les actifs volatiles disparaissent à la transformation.


  • extrait au CO2 supercritique

A partir d’une matière première naturelle (le CO2) que l’on porte à une certaine pression et une certaine température, on va pouvoir obtenir un procédé d’extraction sans aucun résidus, sans microbes, sans métaux lourds. De même, réalisé à faible température il préserve ainsi les principes actifs de la plantes.

Ils bénéficient d’une excellente durée de conservation.



Pour certaines de ces préparations ou pour certains produits, vous pourrez remarquer une mention “Titré” ou “standardisé” voir moins couramment “normalisé”

Cette mention porte sur la teneur identifiée par le laboratoire d’un principe actif (et la proportion) précis généralement attribué à l’action de la plante (exemple l’hypéricine pour le millepertuis).

Avant de comparer un produit uniquement sur son prix, lisez bien les étiquettes. Car la posologie et la composition peuvent justifier de cet écart et “n’est pas moins cher celui qu’on croit”


Ainsi une gélule qui ne contient que de la poudre de plante sera forcément moins chère qu’une gélule contenant un extrait sec ou qu’une autre “standardisée”.


Et rappelez vous que même si le progrès a réussi à identifier certains principes actifs, le véritable pouvoir d’action d’une plante est dans sa globalité : cela s’appelle le Totum (voir article sur notre site)


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