Que les motivations soient d’ordre éthique, de santé, ou culturelles,... nous sommes de plus en plus nombreux à regarder de plus près le contenu de notre assiette…
Sans être exhaustif, voici un petit tour d’horizon, de différents modes alimentaires …
- le végétarisme : le plus connu
Le régime végétarien est un mode alimentaire basé sur l'exclusion de toutes les protéines animales (viandes, volailles, poissons) mais admettant toutefois les aliments provenant des animaux tels que les œufs, le lait, les produits laitiers ainsi que le miel.
Ce régime alimentaire est basé sur la consommation de végétaux (fruits et légumes), de céréales, de légumes secs (lentilles, pois cassés, haricots secs…).
- le végétalisme : pour aller un peu plus loin dans le végétal…
Il ne s’agit plus simplement d’éliminer de son régime alimentaire toute protéine animale, mais également tout produit issu des animaux : produits laitiers, œuf et miel. Le mode de vie vegan exclut également l’utilisation de l’animal de quelque manière que ce soit (vestimentaire : pas de chaussures ou blousons en cuir, de fourrure, de soie, et mode de vie : zoos, cirques,…sont bannis)
- le régime hypotoxique : l’alimentation anti-inflammatoire par excellence
Ce régime est promu par le Docteur Seignalet (« l’alimentation ou la 3e médecine »). Il est largement inspiré du régime paléolithique et prône la suppression des céréales mutées et/ou contenant du gluten (seigle, avoine, blé, orge, maïs, épeautre, kamut) , des produits laitiers, des produits raffinés (sucre, huile,…) et accorde une importance toute particulière au mode de cuisson (privilégier le cru ou la cuisson à basse température).
- le régime paléolithique : le retour à l’alimentation du « chasseur-cueilleur »
Ce mode alimentaire est riche en protéines notamment d’origine animale ainsi qu’en oméga-3 (la viande consommée doit provenir d’animaux nourris à l’herbe).
L’alimentation ne comprend ni céréales, ni produits laitiers mais des fruits et légumes.
- le crudivorisme : fini la cuisson !
Partant du principe que la cuisson altère une partie des vitamines et enzymes, le crudivorisme bannit toute cuisson.
Les fruits et légumes sont donc au cœur de ce régime alimentaire.
- le régime cétogène : à bas les glucides !
Le régime cétogène prône une très faible consommation de glucides à la faveur d’un apport plus important de lipides.
Tout ce qui est sucré est supprimé : produits céréaliers, féculents, légumineuses, fruits et bien-sûr biscuits et sucreries.
Les légumes privilégiés sont les légumes verts à feuilles.
Ce régime incite notre corps à puiser dans les graisses et à les métaboliser afin qu’elles deviennent une source d’énergie et compensent le très faible apport de glucides.
- le régime low-carb (littéralement « faible en glucides »)
La différence principale du régime « low-carb » avec le régime cétogène est la proportion de chacun des macro-nutriments présente dans l’alimentation.
Un régime low-carb comprend plus de glucides (sucre) qu’un régime cétogène, mais moins de lipides (gras).
Une recette cétogène est donc forcément low-carb, mais l’inverse n’est pas vrai.
- le régime méditerranéen : pour une maîtrise du risque cardiovasculaire
Ce régime s'inspire directement des habitudes alimentaires qu'avaient traditionnellement les populations du pourtour méditerranéen.
Il favorise la consommation de végétaux, de graisses de qualité et de céréales complètes. Au contraire, la viande rouge, le sucre et les produits industriels sont peu présents.
Chaque mode alimentaire a été élaboré à partir de principes et théories qui lui sont propres et forcément peut rentrer plus ou moins en contradiction avec les autres…
❓❓❓❓Alors que faire ❓❓❓❓
Tout d’abord, il est essentiel de comprendre que l’alimentation doit être individualisée et tenir compte de nombreux paramètres : capacités digestives et métaboliques, culture, intolérances ou allergies, terrain individuel,..
Il faut donc en premier lieu bien se connaître pour bien identifier l’alimentation qui nous correspond.
Un bilan avec un naturopathe qui élabore des conseils alimentaires individualisés peut en ce sens être plus que nécessaire et éviter de partir sur « le régime qui correspond au copain, mais sur nous c’est une cata !!! »,
Il n’est pas non plus indispensable de partir sur un mode alimentaire « tout établi ». Peut-être qu’un aliment banni par tel ou tel régime nous convient en réalité tout à fait ?
Enfin, il faut garder à l’esprit qu’un mode alimentaire peut nous améliorer sur le court terme et s’avérer être une catastrophe sur le long terme...sans que nous ne pensions à lui imputer nos nouveaux maux et symptômes…
Bref, sachez vous faire conseiller par un professionnel de santé spécialisé en alimentation...