L’insuffisance veineuse dont les symptômes les plus fréquents sont la sensation de « jambes lourdes » et des œdèmes en particulier des pieds, des chevilles et des mollets est une plainte d’autant plus fréquente qu’arrivent les températures estivales.
Même s’il s’agit « simplement » d’un inconfort, ce sont des signes à prendre en compte au plus tôt avant que n’apparaissent des problèmes plus graves : varices, ulcères, thrombose, phlébites…
Sachez que même si l’hérédité ou l’âge sont des facteurs majeurs de risques, il est possible d’agir naturellement sur ces inconforts en adoptant une hygiène de vie adaptée accompagnée de cures en phytothérapie.
Hygiène de vie pour favoriser le retour veineux
Pratiquer une activité physique et en particulier la marche : au moins 30 minutes par jour !
Surélever régulièrement les jambes quand vous êtes en position assise ou couchée (idéalement en surélevant le lit côté pied),
Eviter tabac et alcool
Eviter tout ce qui « serre » : vêtements étroits, mi-bas, …
Limiter l’excès de chaleur : bains très chauds, exposition prolongées au soleil, épilation à la cire chaude, sauna, …
Au-delà d’une bonne hygiène de vie, les plantes peuvent aussi apporter une solution efficace mais les cures doivent être renouvelées régulièrement.
La vigne rouge, le marron d’inde, le fragon, sont les trois principales veinotoniques (c’est-à-dire qu’elles tonifient les vaisseaux sanguins).
Le mélilot, fluidifiant sanguin et anti-œdémateux, est également intéressant pour soulager les inconforts. En cas d’œdème on associera également une plante diurétique telle que la piloselle.
Ces plantes peuvent être prises au long court (pendant tout l’été 6 jours sur 7) mais attention, elles présentent des contre-indications (grossesse, traitement anticoagulants, pré et post intervention chirurgicale).
Il est également intéressant d’agir sur les problèmes veineux par voie externe : en pratiquant des massages du bas (chevilles) vers le haut (genoux, cuisses) idéalement en utilisant un mélange « circulatoire » à base d’huile végétale de calophylle 80% et d’huile essentielle de cyprès 20% (huile essentielle tonifiante veineuse et décongestionnante – déconseillée en cas de maladie hormono-dépendante, de grossesse et d’allaitement).
Pendant la grossesse, qui prédispose à des troubles veineux, on préférera l’hydrolat d’hamamélis pur ou diluée dans un peu d’eau.
Les troubles veineux sont aussi à appréhender de manière plus large en considérant le terrain et les sensibilités individuelles : ils peuvent en effet résulter d’un engorgement du foie, de troubles gynécologiques, d’une déminéralisation etc… Comme pour beaucoup de problématiques de santé, rien ne vaut donc une approche globale et personnalisée, et un bilan de vitalité avec un naturopathe peut être une bonne clé.
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